Horimiya - Tome 11 - HERO

• Auteur(s) : HERO
• Editeur : Nobi Nobi!
• Saga : Horimiya
• Collection : GENKI
• Langue : Français
• Parution : 12/07/2023
• Nombre de pages : 178
• Expédition : 188
• Dimensions : 18 x 13.4 x 1.4

Résumé :
Est-ce l'amour ou l'amitié qui unit Yuki et Tôru ? Leur relation n'est pas très claire, mais cela ne les empêche pas de passer de beaux et précieux moments ensemble. Le dernier trimestre de l'année de terminale a commencé et la bande continue à couler des jours heureux entre chamailleries et rebondissements !

Critique:
Chronique 2 :



Sengoku a bien remarqué que Miyamura faisait tout pour cacher sa peau. Mais quel est son secret ? C'est lors d'une soirée pyjama que le président va tout faire pour avoir le fin mot de l'histoire... quitte à créer quelques quiproquos. De son côté, Toru vit toujours sa fausse relation avec Yuki, mais c'est sans compter les vrais sentiments qui la traversent. Quant à Hori, ses soupçons sur le succès de son petit-ami s'accentuent quand Watabe, un camarade de classe, se montre particulièrement proche de Miyamura...

Dans sa routine toujours aussi séduisante, Horimiya poursuit son format épisodique en mettant à l'honneur les différents personnages de la fine équipe. Pourtant, Hero et Daisuke Hagiwara cherchent à amener un peu de fraîcheur, en intégrant notamment plusieurs nouvelles têtes au sein de la série. Pêle-mêle, nous avons affaire à un nouveau camarade de classe particulièrement fan de Miyamura en la personne de Watabe, ainsi que Motoko, la petite soeur de Shû qui vit son premier crush pour un certain Kitahara. Des ajouts a priori anodins tant ces personnages n'ont pas de gros développements ou d'intrigues marquantes à l'heure actuelle, mais qui ont un effet sur leurs entourages respectifs. Ainsi, l'obsession de Hori pour les garçons que son petit-ami côtoie donne lieu à des moments toujours aussi drôles, tandis que l'existence de Motoko permet une mise en avant de Shû en tant que grand frère, dans une situation là aussi poilante.

C'est donc dans ce train-train quotidien garni de petites nouveautés que s'apprécie ce 11e volume de Horimiya, conservant son humour décapant et proposant ci et là quelques développements. On apprécie particulièrement la mise au clair des sentiments de Toru pour Yuki, permettant à leur histoire de coeur de moins tourner en rond, ou encore les instants de couple entre les deux tourtereaux principaux, très différents de caractère, mais si complémentaires. Les petits riens de leur quotidien d'amoureux sont toujours grattés avec authenticité, et parfois même une vraie franchise intime, ce qui a pour effet d'accentuer notre attachement pour les deux concernés. On pourrait suivre pendant des chapitres encore Hori et Miyamura, et seulement eux, tant leurs interactions sont pleines d'énergie et d'humour, tantôt hilarantes et tantôt touchantes.

De nouveau, on est donc séduits par cette routine que propose la série, et il n'en faut pas plus pour nous régaler tant les différents éléments sont parfaitement calibrés. Il ne reste que 5 tomes avant le fin mot de l'histoire principale, et 6 avant la conclusion de la série. Gageons alors que les prochains développements seront encore plus vifs !





Chronique 1 :



Lors d'une nuit entre copains chez Sengoku, voici que notre cher président du conseil des élèves montre plus que jamais l'envie de découvrir le secret de Miyamura: pourquoi ne se déshabille-t-il jamais devant les autres ? Entre les tentatives du jeune garçon de découvrir la vérité sur son ami et d gros quiproquos qui en découlent, ce tome démarre alors de manière assez drôle, et ça ne s'arrêtera pas là puisque l'envie de Sengoku d'en découvrir plus sur Miya perdurera dans un autre chapitre, avec une idée à la clé: quand donc Miyamura se sentira-t-il capable de dévoiler ses tatouages à ses potes ? Et si ça arrive un jour, quelle sera leur réaction, dans le fond ?

Evidemment, cet élément est très loin d'être la seule chose qui anime le volume, puisque HERO et Daisuke Hagiwara prennent toujours autant soin de s'intéresser à leurs différents personnages, jusqu'à parfois dévoiler de nouvelles choses sur leur personnalité. Ici, on retrouve Yuki et Tôru dans leur relation sur laquelle ils peinent toujours à poser un nom car elle sort des étiquettes, eux qui sont plus que des amis mais qui ne sortent pas ensemble pour autant, et qui ne ressentent pas le besoin de changer tant que leur relation actuelle leur convient (et c'est le principal !). Là, on découvre un petit peu plus un personnage jusque-là très secondaire (voire inexistant) en Watabe qui est totalement fasciné par Miyamura, et on voit Yanagi essayer de casser la glace à sa manière pour devenir plus naturel avec ses potes. Et, surtout, on redécouvre sous un autre jour ce cher Iura, totalement différent dès qu'il rentre à la maison et doit assumer son rôle de grand frère auprès de sa petite soeur Motoko, pour le meilleur comme pour le pire !

Bref, la galerie de truculents et attachants personnages gravitant autour de nos deux protagonistes reste, globalement, bien campée, même si certains visages sont forcément moins présents que d'autres selon les volumes. Et dans tout ça, les deux mangakas n'oublient aucunement, bien sûr, Hori et Miyamura eux-mêmes, qui ont encore droit à tout un tas de chouettes petits moments pouvant parfois paraître bizarres aux yeux des autres mais leur correspondant parfaitement: Hori qui montre ses talents olfactifs pour cerner qui fréquente son Miyamura, Miyamura qui montre ses talents en coiffure... mais on retiendra surtout la dernière ligne droite du tome qui, en se basant sur une nouvelle dispute de ces deux-là, souligne joliment une chose: même s'ils se crêpent régulièrement le chignon et ne se comprennent pas toujours, il s'adorent, s'aiment profondément jusque dans leurs défauts, et il suffit d'un rien pour que le bonheur d'être ensemble revienne au galop entre eux.

Toujours aussi animée, toujours aussi attachante, toujours aussi maligne dans la façon de nous faire découvrir les diverses facettes des personnages sous couvert d'humour et de légèreté, la lecture de Horimiya reste alors le plaisir haut en couleurs que l'on connaît depuis les débuts et qui ne nous lasse pas !


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