

Tokyo Killers -
- Collection: Made In
- Format: Tankobon
- 224 pages Voir le descriptif
Vous en avez un à vendre ?
Vendez-le-vôtreSoyez informé(e) par e-mail dès l'arrivée de cet article
Créer une alerte prix- Payez directement sur Rakuten (CB, PayPal, 4xCB...)
- Récupérez le produit directement chez le vendeur
- Rakuten vous rembourse en cas de problème
Gratuit et sans engagement
Félicitations !
Nous sommes heureux de vous compter parmi nos membres du Club Rakuten !
TROUVER UN MAGASIN
Retour

Avis sur Tokyo Killers Format Tankobon - Livre Manga
3 avis sur Tokyo Killers Format Tankobon - Livre Manga
Donnez votre avis et cumulez 1
Les avis publiés font l'objet d'un contrôle automatisé de Rakuten.
Présentation Tokyo Killers Format Tankobon
- Livre MangaEditeur : KanaSaga : Tokyo KillersCollection : Made InLangue : FrançaisParution : 18/03/2016Nombre de pages : 224Nombre de livres : 1Expédition : 397Dimensions : 23.5 x 16.5 x 1.7 Résumé :Suivez le parcours de deux tueurs à gages : « Lui », réputé infaillible, est recherché par ses nombreux ennemis. Les femmes se succèdent dans son lit, mais ses pensées...
Résumé :
Suivez le parcours de deux tueurs à gages : « Lui », réputé infaillible, est recherché par ses nombreux ennemis. Les femmes se succèdent dans son lit, mais ses pensées vont toujours vers la même qu'il ne parvient à oublier. « Elle » est aussi une tueuse, très douée également. Par le passé, il lui a appris à tirer avec une arme à feu. Chacun voyage d'un pays à l'autre, parfois en fuite, parfois afin de remplir un contrat.Puis, un jour, « Elle » est chargée de le tuer « Lui »...
Biographie:
Natsuo Sekikawa. Né en 1949 dans la préfecture de Niigata. Ecrivain. Ses oeuvres principales sont "Kaikyô wo koeta homu ran" (Un coup de circuit au-delà du détroit - prix Kôdansba Non Fiction), "Sôru no renshûmondai" (Exercice d'entrainement de Séoul), ""Shôwa ga akurakatta koto" (Lorsque l'ère Shôwa était joyeuse, prix Kôdansha Essai), "Kazoku no Shôwa" (L'ère Shôwa de ma famille), "Futabatei Shimei no meiji yon jû ichi nen" (Futabatei Shimei en l'an 41 de l'ère Meiji). En 2001, il reçoit le prix Ryôtarô Shiba pour l'ensemble de son oeuvre. En France, il est surtout connu pour avoir signé le scénario des mangas de Jirô Taniguchi "Au temps de Bot-chan" et "Trouble is my businees". Jirô Taniguchi. Né en 1947 dans la préfecture de Tottori. Dessinateur. Débute en 1972 avec "Kareta heya" (La Chambre rauque). Il obtient un prix du magazine Big Comic avec "Tôi koe" (Voie lointaine). Il reçoit le prix du meilleur manga pour "Inu wo kau" (Elever un chien) lors de la 37e édition du prix Shôgakukan. Il a dessiné de nombreuses oeuvres réalisées en collaboration avec des scénaristes : "Icare" (avec Moebius), "Le Sommet des dieux" (avec Baki Yumemakura), "Trouble is my business" (avec Natsuo Sekikawa), tous trois disponibles chez Kana. En 2010, son manga "Quartier lointain" est adapté en long métrage, grâce à une coproduction entre la France, la Belgique, le Luxemburg et l'Allemagne.
Critique:
En 2013-2014, les éditions Kana nous proposaient de découvrir Trouble is my business, une oeuvre en forme d'hommage et de parodie de films noirs, scénarisée par Natsuo Sekikawa et dessiné dans les années 1980 par un artiste encore au début de sa carrière, mais qui était vouée par la suite à gagner de plus en plus en renommée dans un tout autre style : Jiro Taniguchi. Inégale, mais souvent saisissante dans son atmosphère, cette série avait su attirer notre attention.
Deux ans après la fin de Trouble is my business en France, Kana récidive avec un titre qui lui est encore antérieur et où l'on retrouve les deux mêmes artistes. Tokyo Killers, anthologie d'histoires courtes parue au Japon en 1983, s'ancre toutefois dans une ambiance encore plus typée "film noir" que TISB, en en reprenant à chaque récit l'une des figures les plus emblématiques : celle du tueur.
Autant le dire tout de suite : il ne faut clairement pas s'attendre à des récits passionnants. Très courts et assez plans-plans dans leurs quelques rebondissements, ils ne développent pas grand-chose, s'intéressent très peu aux personnages en eux-mêmes. Ici, c'est vraiment la figure même du tueur, et les formes que celle-ci peut prendre, qui intéressent le plus. Et dans un genre qui était jusque là très rare dans le paysage du manga, Sekikawa et Taniguchi parviennent à croquer des figures qui certes paraîtront très banales et basiques, mais qui savent régulièrement dégager quelque chose de captivant.
Reste que l'oeuvre vaut surtout le coup pour la patte de Taniguchi, déjà très travaillée à cette époque. On le redit, il ne faut pas vraiment chercher de dynamisme fou ni d'emballement dans ces récits parfois à la limite du soporifique : tout est question de cadrages et de richesse du dessin, et de ce côté-là le dessinateur se montrait déjà capable de nous en mettre plein a vue. Dans un style très cinématographique, il varie avec clarté les angles de vues, découpe brillamment certaines scènes-clés (on pense à la fin de l'histoire "Hotel Harbour-View", avec cette balle se rapprochant peu à peu de sa cible), alterne avec aisance les plans assez vastes et les vues très rapprochées, serrées et focalisées sur les visages. Et pour tout ça, on note plus d'une fois des visages saisissants d'expressivité réaliste, et des décors de cités qui peuvent faire des merveilles (surtout ceux dans la nuit). Le mangaka maîtrise son trait et son encrage.
Il faut donc prendre ce Tokyo Killers pour ce qu'il est : une anthologie peu intéressante au niveau des histoires elles-mêmes, mais assez novatrice pour son époque, et montrant pleinement que Taniguchi maîtrisait déjà beaucoup son art dans un registre qu'il a dû par la suite abandonner.
Quant à l'édition fournie par Kana, elle est impeccable avec son grand format, sa quarantaine de pages en couleur, sa traduction claire, son papier et son impression honnêtes.