L'horloger de Saint-Paul - Bertrand Tavernier

Note : 5 Emotions tout en pudeur

par MmeMorlaix (Voir ses avis) le 13/12/2012

Premier film de Bertrand Tavernier et ce sont les thèmes forts de son cinéma qui se retrouvent : un personnage fragile, désormais et soudainement confronté à un changement avec le doute qui en découle.
C'est le début de la longue et fructueuse collaboration de Tavernier avec Philippe Noiret. Le réalisateur et le comédien parlent d'une même voix dans un film qui leur ressemble. Avec cette histoire, dans la mise en scène ou dans le jeu de Noiret, les choses sont exprimées pudiquement et restent sur des non-dits. Dès lors, on ne voit pas le meurtre, ni l'arrestation ou le procès ; le film se concentre sur le personnage de cet horloger se rendant compte un jour, qu'il ne connaît pas vraiment son fils avec qui il pensait avoir une relation privilégiée du fait de l'avoir élevé seul. Les événements deviennent un long cheminement du père vers son fils, qu'il ne condamnera jamais et ira même jusqu'à adopter son point de vue. Et c'est au cours des visites en prison, derrière les barreaux, qu'on devine qu'ils ne sont jamais autant parlés.
Dans cette souffrance muette, Noiret excelle ! Ses regards, ses silences, sa pudeur, comme souvent dans son jeu et dans le cinéma de Tavernier, en disent plus qu'un flot de paroles, face à des situations qui le dépassent avant qu'il s'y confronte avec force. Superbe interprétation d'un magnifique personnage à failles psychologiques, alternant les émotions dans la douleur et dans la colère en soutien à son fils.

Note : 4 Un grand film qui a mal vieilli.

par servandoni (Voir ses avis) le 01/06/2014

La spécialité des films dont le scénario a été co-écrit par Bertrand Tavernier et Jean Aurenche, c'est qu'on ne se lasse jamais de les revoir. L'Horloger de Saint-Paul a été tourné à Lyon à un époque où la Capitale des Gaules avait perdu son éclat. Il y a quelque chose de froid et d'hostile là-dedans, et les personnages, tous des grands perdants, sont épris d'une sorte colère froide à peine retenue, Cela dit, le film, tourné en 1973, donc cinq ans après mai 1968 et à l'épilogue des Trente Glorieuses, pâtit de tous les partis pris idéologiques des intellectuels d'extrême gauche de l'époque : une révolte progressive contre le pompidolisme finissant qui aujourd'hui n'a plus aucun sens. Cela dit, l'interprétation de Philippe Noiret est magistrale, secondé par un Jean Rochefort sinistre. A remarquer l'apparition de l'acteur buñuelien Julien Bertheau en bourgeois cégétiste.

Note : 5 La ville de Lyon et le rôle du père mis à l'honneur

par imassonde (Voir ses avis) le 15/03/2025

Premier film de Bertrand Tavernier. Toujours intéressant de voir les débuts des créateurs. Noiret et Rochefort, humbles et touchants, dans
une grande complicité.

Note : 5 L'horloger de saint paul

par BANDRAC (Voir ses avis) le 13/02/2023

Bien reçu,je regarderais ce week-end.Merci

Note : 5 Remplacer par king Hong

par Christian (Voir ses avis) le 15/06/2022

Ce film est a voir ou à revoir ave 3 Oscars dont 1 pour les effets spéciaux!.

Note : 5 Magnifique !

par alumettor (Voir ses avis) le 08/02/2021

Rochefort et Noiret.. , du très "lourd" au niveau qualité d'acteur , pour servir un scenario captivant .
Pas une minute d'ennui dans ce magnifique film .
A ne pas rater !

Note : 4 DVD Horloger de st Paul

par cyrruserra (Voir ses avis) le 06/12/2024

dvd l'horloger de st paul , du Bon Tavernier , mais peut être un peu daté sur certains plans ! à voir

Note : 4 Un grand classique du cinéma français.

par moderntown (Voir ses avis) le 16/02/2023

À voir absolument. Noiret à don sommet. Quel film !

Note : 3 Un bon film

par patrices (Voir ses avis) le 06/09/2023

Un bon film, ce n'est pas le meilleur Tavernier / Noiret. Coup de Torchon, Le juge et l'assassin sont bien meilleurs.

Note : 5 L'horloger De Saint -

par tidusprim (Voir ses avis) le 28/03/2012

Michel Descombes vit paisiblement dans le quartier Saint-Paul à Lyon où il est horloger et élève seul son fils Bernard depuis le départ de sa femme. Un jour, celui-ci est accusé d'avoir tué un vigile de l'usine où travaillait sa petite amie. Le commissaire Guiboud, homme mi-blasé, mi-compatissant, demande à Michel de l'aider. Après l'arrestation, Michel prend la défense de ce fils dont il réalise qu'il ignorait tout. Bernard est condamné à 20 ans de réclusion