

Longtemps, J'ai Donné Raison À Ginger Rogers - Frédéric Vitoux
- Format eBook: Epub3 Voir le descriptif
Chargement...
- Payez directement sur Rakuten (CB, PayPal, 4xCB...)
- Récupérez le produit directement chez le vendeur
- Rakuten vous rembourse en cas de problème
Gratuit et sans engagement
Félicitations !
Nous sommes heureux de vous compter parmi nos membres du Club Rakuten !
TROUVER UN MAGASIN
Retour

Les meilleurs avis sur Longtemps, J'ai Donné Raison À Ginger Rogers < - eBook Littérature Générale
Les avis publiés font l'objet d'un contrôle automatisé de Rakuten.
-
La Femme De Ménage
1 avis
8,49 € eBook
-
La Technique Du Bâtiment - Tous Corps D'état
69,99 € eBook
-
Cultures Et Guérisons
28,99 € eBook
-
Le Val De L'espoir
13,99 € eBook
-
Les Liquidateurs
13,99 € eBook
-
Psycho-Cybernétique
49,00 € eBook
-
Le Huitième Livre De Vesale
1 avis
10,99 € eBook
-
L'anatomie Du Scénario -Nouvelle Édition-
17,99 € eBook
-
Numérologie
16,99 € eBook
-
Pédagogie Pratique - 11 Histoires Pour Une Année De Langage En Ms Maternelle Epub Fxl - Ed. 2021
16,99 € eBook
-
Ia : Grand Remplacement Ou Complémentarité ?
15,99 € eBook
-
La Soif De Honte
14,99 € eBook
-
Le Cri-Rêve Des Épuisés
14,99 € eBook
-
La Divine Liturgie
13,99 € eBook
-
Rien Ne T'efface
13,99 € eBook
-
La Vraie Vie
12,99 € eBook
-
La Prof
12,99 € eBook
-
Hadès Et Persephone - Tome 01
12,99 € eBook
-
Philippe Katerine
12,99 € eBook
-
Les Années 1970
32,99 € eBook
Produits similaires
Tous les modèles disponibles
Présentation Longtemps, J'ai Donné Raison À Ginger Rogers
- eBook Littérature GénéraleAuteur(s) : Frédéric VitouxEditeur : GrassetLangue : FrançaisParution : 29/01/2020Format : Epub3Compatibilité : Desktop, Windows, iOS, Liseuse, AndroidISBN : 9782246821991Une autobiographie...
Une autobiographie parcellaire et subtile par recomposition fragmentaire du puzzle de la mémoire : non pas des Mémoires en majesté par ordre chronologique, mais une évocation de souvenirs autour desquels sont venues cristalliser des leçons de vie.
« Le bonheur en littérature ne consiste pas à gagner du temps pour aller à l'essentiel mais à perdre du temps pour parvenir à l'inessentiel. Autrement dit, à accepter d'être pris par surprise pour découvrir précisément ce que je n'avais jamais recherché » est-il écrit ici au détour d'un chapitre : c'est la meilleure définition du bonheur que l'on ressent à la lecture de ce récit.
Chaque court chapitre convoque un souvenir qui ouvre une parenthèse, une digression, un décentrement.
Le premier d'entre eux, « précieux parce qu'indistinct » : une visite à son père détenu après-guerre à la prison de Clairvaux (on en saura plus, par la suite, sur ce père frappé de la maladie d'Alzheimer à la fin de sa vie)
Cette période de la guerre est très présente, de la silhouette unijambiste du gardien de l'hôtel de Lauzun qui dénonça Christian de la Mazière à la Libération à Lucette Almanzor en butte à la question désinvolte d'un visiteur (« En deux mots, Céline, c'est quoi ? ») en passant par Lisette de Brinon contrainte d'assister à l'exécution de son mari Fernand de Brinon, qui l'avait protégée en la faisant nommer « aryenne d'honneur ».
Une réflexion de Vittorio Gassman racontant qu'une miette de pain collée à la lèvre d'une jeune femme a sonné le glas de leur liaison inspire à l'auteur une réflexion sur la fin de l'amour.
Une phrase prononcée par Ginger Rogers dans le film La fille de la 5ème avenue (« les riches sont juste des pauvres avec de l'argent ») constitue un des Rosebud du texte : l'écart social entre ses parents et la plupart de leurs amis, entre le monde des riches et celui des pauvres, celui de la désinvolture héréditaire et du mérite forcené (de très jolies scènes sur une victoire inespérée lors d'un championnat d'académie d'escrime contre un adolescent béni des dieux, ou sur Antoine Ménier, de la famille des chocolats Meunier, ami d'enfance de son parrain snob, développent par touches cette thématique du déclassement?)
Comment « le contrat de confiance entre la langue et lui » a été rompu par la découverte des « pommes mousseline », le rôle qu'a joué l'opus III de Beethoven dans son éveil à la musique, tel tableau de Goya dans son éveil à la peinture, la folie du cinéma et la menace de la cécité, l'expérience en usine, la découverte des livres et des écrivains, l'amour de sa vie et les amitiés à éclipses (« on perd ses amis d'enfance comme on perd son enfance »?) sont quelques-uns des motifs pris dans cette tapisserie du souvenir.