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Trait pour trait, dessine et tais-toi - Tome 1 - HIGASHIMURA Akiko

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      Avis sur Trait Pour Trait, Dessine Et Tais - Toi - Tome 1 de HIGASHIMURA Akiko Format Tankobon  - Livre Manga

      Note : 5 4 avis sur Trait Pour Trait, Dessine Et Tais - Toi - Tome 1 de HIGASHIMURA Akiko Format Tankobon  - Livre Manga

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      Présentation Trait Pour Trait, Dessine Et Tais - Toi - Tome 1 de HIGASHIMURA Akiko Format Tankobon

       - Livre Manga

      • Auteur(s) : HIGASHIMURA Akiko
      • Editeur : Akata
      • Saga : Trait pour trait, dessine et tais-toi
      • Collection : Large
      • Langue : Français
      • Parution : 27/08/2020
      • Nombre de pages : 168
      • Expédition : 180
      • Dimensions : 18 x 13 x 1.6

      Résumé :
      Akiko Hayashi est lycéenne, et elle habite dans la préfecture de Miyazaki. Très jeune, elle savait qu'elle voulait devenir dessinatrice de shôjo mangas, et avait déjà fantasmé tout son plan de carrière : l'âge auquel elle enverrait des premiers travaux aux éditeurs, l'âge auquel elle serait publiée, l'âge auquel son manga serait adapté en anime... Persuadée que son génie auto-proclamé suffirait à lui ouvrir toutes les portes, elle va pourtant être rattrapée par la réalité. Car en dernière année de lycée, sa rencontre avec un prof d'une petite classe d'arts à l'écart de tout, va violemment la ramener à la réalité. Ce professeur étrange, plutôt sévère et armé de son sabre en bambou, va profondément changer sa vie.

      Critique:
      Chronique 2 :

      Mangaka incontournable dans son pays, Akiko Higashimura est une artiste qui, depuis l'arrivée du Tigre des Neiges chez Le Lézard Noir fin 2018, connaît enfin dans notre pays une certaine reconnaissance publique et critique bien méritée... mais il ne faudrait pas oublier que quelques années avant ça, dès 2011, Akata avait tâché de nous la faire découvrir à l'époque de sa collaboration avec Delcourt (devenu plus tard Delcourt/Tonkam) au travers de l'une de ses oeuvres les plus longues et les plus célèbres, Princess Jellyfish. Hélas, au fil du temps, cette très bonne série a été un peu oubliée, en partie aussi à cause de son éditeur qui, une fois la collaboration avec Akata finie, n'a pas vraiment cherché à la remettre en avant (à tel point que Princess Jellyfish s'est achevé dans notre pays seulement en été 2019). Heureusement, à l'instar du Lézard Noir qui propose également Tokyo Tarareba Girls de la mangaka depuis quelques mois, les éditions Akata n'ont jamais oublié leur intérêt pour cette grande autrice, si bien que celle-ci a, dans un juste retour des choses, débarqué chez l'éditeur en août dernier avec ce qui est sans aucun doute sa série la plus personnelle: Trait pour Trait - Dessine et tais-toi !, une oeuvre très remarquée au Japon où elle a remporté le 8e prix Manga Taishô en 2015 ainsi que le Grand Prix du 19e Japan Media Arts Festival, rien que ça.

      De son nom original Kakukaku Shikajika, cette série finie en 5 tomes a été dessinée pour le magazine Cocohana des éditions Shûeisha (le magazine des séries Jumping et Brainstorm' Seduction) de fin 2011 à début 2015, à une période où cette bourreau de travail de mangaka planchait aussi en parallèle sur Princess Jellyfish et sur les débuts de Tokyo Tarareba Girls, entre autres projets. Ici, on va suivre le parcours tumultueux d'une apprentie mangaka, une certaine Akiko Hayashi, qui n'est autre que le vrai nom de Higashimura puisque nous avons ici ni plus ni moins qu'un manga autobiographique, où l'autrice va s'appliquer à revenir, non sans nostalgie et humour, sur son parcours, depuis ses années de lycée, auprès d'un "professeur" très particulier qu'elle a suivi pendant pas moins de 8 années.

      Tout commence alors qu'Akiko est lycéenne. Et, qui plus est, une lycéenne bourrée d'un ego démesuré. Depuis sa plus tendre jeunesse, elle sait qu'elle veut devenir dessinatrice de mangas pour filles, notamment après avoir été nourrie pendant toute son enfance par sa passion pour le magazine Ribon, un magazine de Shûeisha bien connu qui a vu passer un paquet de séries connues (Je ne suis pas un ange, Gokinjo ou encore Marmalade Boy pour n'en citer que quelques-unes). Et elle en est persuadée, elle a un talent fou en dessin, à tel point qu'elle a déjà fantasmé tout son plan de vie pour les prochaines années: admission du premier coup dans une école d'Art tokyoïte, débuts de mangaka auréolés de succès tout en poursuivant ses études, fortune qui s'accumule immédiatement pour lui permettre de payer elle-même ses études et faire l'admiration de ses proches, mariage avec une star qu'elle adore après avoir brillamment obtenu son diplôme... Bref, Akiko, avec ses nombreux rêves et idéaux d'adolescente, elle vole déjà bien trop haut pour ses petites ailes. Mais tout risque de changer quand Futami, une camarade de classe du lycée (et qu'elle côtoie encore aujourd'hui, comme on le découvrira brièvement plus tard dans le tome), l'invite à rejoindre la même petite école qu'elle alors qu'elles sont en dernière année de lycée, en vue de préparer les concours d'entrée de différentes écoles d'Art. Un peu excentré de la ville, plutôt petit et accueillant très peu d'élèves, le lieu n'a surtout pas fini de surprendre Akiko avec son professeur, un certain Kenzô Hidaka, qui va totalement la faire redescendre sur terre avec son comportement et ses méthodes pour le moins atypiques...

      Ce premier volume nous narre donc essentiellement le parcours de l'autrice depuis le lycée, pour nous laisser au beau milieu des fameux concours d'entrée en écoles d'Art. Et entre les deux, c'est une lecture assez dense et pleine de richesses que la mangaka nous offre. Bien sûr, au vu du sujet, on apprendra volontiers 2-3 choses sur les coulisses des débuts en dessin et en école d'Art: ce qu'on commence par dessiner quand on débute en dessin, la complexité et la longueur des concours d'entrée en école d'Art... mais ne vous attendez surtout pas à un manga d'apprentissage, car l'intérêt et largement ailleurs en résidant bel et bien dans le parcours d'Akiko, dans son rapport avec son professeur, et dans le regard que la Higashimura d'aujourd'hui (enfin, de l'époque où la série a été dessinée) jette sur la elle-même du passé.

      On découvre donc en même temps qu'elle, avant tout, un homme qui a sans doute transformé en partie sa vie: son professeur, Hidaka. Avec son look presque digne d'un yakuza et sa façon de brandir avec agressivité son sabre en bambou en guise de "baguette de maître", l'homme n'est pas franchement (ou franchement pas) ce que l'on peut attendre d'un prof classique, et encore moins au vu de sa grande sévérité, de sa franchise pouvant sur le coup être blessante pour ses élèves, ou même de différentes remarques pouvant paraître sur le coup déplacées (comme quand il se met à surnommer une élève "Chimpanzé" parce qu'elle a de longs bras). Détestable, le gaillard ? Sur le coup, c'est quasiment ce que l'on pourrait penser, mais c'est au fil du récit d'Akiko que l'on va apprendre à mieux le découvrir, ses méthodes pas toujours académiques et sa part excentrique cachant en réalité un homme qui s'inquiète sincèrement, à sa manière, pour ses élèves, au point par exemple de rappeler à Akiko qu'elle a aussi des examens importants à passer, d'aller la rattraper dans la rue quand il comprend qu'elle lui a menti et qu'il la pense malade, ou en étant quasiment bénévole au vu du nombre d'heures qu'il passe à les former juste avant les concours.

      Akiko, au départ, et sans doute pendant toute cette période de sa jeunesse, s'interroge pas mal sur ce prof, se demande si suivre ses cours va vraiment lui apporter quelque chose (sachant que lui-même n'a jamais été en école d'Art)... mais elle apprendra à le découvrir, et au fil de l'oeuvre c'est un regard de plus en plus attaché à lui que l'autrice montre dès lors qu'elle devient la narratrice adulte, en tutoyant Hidaka dans ses monologues/pensées quand elle repense à lui, ou en parlant de lui comme de "son" professeur.

      La narration se veut vraiment habile en jouant sur trois plans offrant un portrait complet et jamais rébarbatif: premièrement la vie de la Akiko Hayashi lycéenne que l'on suit directement (avec ses interactions/discussions..), deuxièmement les pensées intérieures de la jeune fille, et troisièmement la narration de la Akiko Higashimura adulte. A cela s'ajoute un style graphique légèrement plus arrondi que les autres oeuvres de l'artiste, mais toujours bourré d'énergie et réaliste dans les décors. Enfin, si l'humour est très présent, c'est surtout grâce à la forte autodérision que la mangaka porte sur elle-même en regardant dans le passé, en zieutant cette jeune fille imbue qu'elle était et qu'elle qualifie elle-même d'idiote.

      "Tu as cru en l'idiote que j'étais..."

      Alors, ce premier volume de Trait pour Trait - Dessine et tais-toi ! séduit largement, en nous proposant une autobiographie pas comme les autres vu qu'elle a été conçue par une mangaka pas comme les autres. Tout autant mise au point d'une artiste sur elle-même que regard nostalgique et introspectif sur le passé et récit bourré d'autodérision, la lecture frappe juste, emballe, serait presque touchante plus d'une fois, et est servie dans une édition de grande qualité qui doit en premier lieu beaucoup à sa traductrice Miyako Slocombe, habituée des oeuvres de l'autrice puisqu'elle traduit aussi (à merveille) Le Tigre des Neiges et Tokyo Tarareba Girls. La traductrice sait vraiment bien rendre les différentes tonalités, surtout quand elle passe de la Hayashi ado à la Higashimura adulte. Qui plus est, on a droit à un papier bien épais, à une très bonne impression, à un lettrage très soigné d'Erwan Charlès, et à une jaquette proche de l'originale japonaise de la part de Clémence Aresu.


      Chronique 1 :

      Akiko Higashimura est une mangaka particulièrement prolifique depuis le tout début des années 2000. Chez nous, c'est d'abord avec Princess Jellyfish que nous avons connu l'artiste, un titre long de 17 volumes, paru aux éditions Delcourt (qui devinrent ensuite Delcourt / Tonkam), lors de la belle période de collaboration avec Akata. Depuis, ce dernier s'est émancipé en tant qu'éditeur indépendant, et propose de nouveau l'autrice dans son catalogue avec Trait pour Trait. Publié au Japon dès 2012 sous le titre Kakukaku Shikajika, le récit compte cinq volumes et pourrait éventuellement être qualifié d'oeuvre la plus personnelle d'Akiko Higashimura, puisqu'il n'est ni plus ni moins qu'une autobiographie de la mangaka qui dévoile d'ailleurs son nom véritable : Akiko Hayashi.

      Une histoire personnelle donc, qui démarre lors des années lycéennes de l'autrice. Depuis son plus jeune âge, celle-ci rêvait de devenir mangaka. Rapidement, son petit talent lui est monté à la tête, au point de se considérer comme un génie du coup de crayon, qui n'a plus rien à prouver. Lorsqu'une camarade d'Akiko lui conseille une petite école de dessin, éloignée de la ville et surtout très peu chère, l'adolescente cède. Mais elle ne s'attendait pas à tomber sur Monsieur Hidaka, un professeur aux allures de yakuza, d'un jogging vétu et tenant son sabre en bambou en quasi permanence. Une allure qui n'a d'égal le tempérament de l'enseignant, puisque ce dernier est d'une sévérité à toute épreuve. D'abord choquée, Akiko va pourtant suivre les cours si particuliers de M. Hidaka, une aventure qu'elle poursuivra pendant huit années...

      L'amorce de Trait pour trait pourrait prendre à contrepied un lecteur qui ne s'est pas penché sur le synopsis du titre. Dans un premier temps, Akiko Higashimura met en exergue la dimension biographique de l'histoire, au point de dévoiler son nom véritable, et de donner quelques pistes sur son enfance. Un rêve de jeunesse de devenir mangaka, un amour sans nom pour la revue Ribon des éditions Shûeisha, et un goût prononcé pour le dessin qui lui montera à la tête. Pourtant, Trait pour trait (ou au moins ce premier tome) n'a pas vocation à proposer une vision de la création du manga. L'histoire est beaucoup plus personnelle que ça : Il s'agit du retour dans le passé d'une autrice qui se livre, et qui parle de la jeune entêtée imbue d'elle même qu'elle fut autrefois.

      Le récit d'Akiko Hayashi a quelque chose de particulièrement terre à terre, sur ce premier tome. Pas d'héroïne au talent extrême, mais une jeune fille qui s'est bien trop reposée sur ses lauriers, et qui se voit rattrapée par la réalité suite à sa participations aux cours de M. Hidaka, phénomène qui justifierait presque, à lui seul, la lecture de ce début de série. On comprend alors que Trait pour trait est une pure vision du quotidien tel qu'il est, et que la mangaka ne cherche pas à embellir l'ensemble. L'histoire est celle d'une adolescente qui tombe de haut, et qui va devoir faire avec les échecs et la persévérance scolaire, tant dans le dessin que dans les études dites « classiques ».

      Pour cela, Akiko Higashimura revient sur sa jeunesse avec rationalité, mais non sans humour. Les récurrentes interactions avec M. Hidaka constituent toujours un certain délice, notamment parce que la personnalité du professeur s'éclaircit au fil des pages et des chapitres. Procédé narratif classique en terme de développement de personnage pur, certes, mais qui résulte ici de la démarche de l'adolescente d'autrefois qui s'ouvrira à son enseignant, et qui prendra le recul nécessaire pour le comprendre. De manière régulière, la mangaka apporte quelques notes de narration très personnelles et parle au passé, évoquant « mon professeur » comme le lien qui s'est tissé au fil du temps, grâce à la vision d'ensemble qu'elle a su acquérir.
      Alors, on découvre M. Hidaka au même titre que l'héroïne. On se prend d'attachement pour ce prof aux allures de yakuza fauché, on glousse devant ses remarques de mauvais goût, puis on s'émeut de l'attachement distant mais sincère qu'il démontre envers ses élèves. Dans ce sens, ce premier tome se révèle intime et touchant comme il se doit, ce qui contribue grandement à l'ambiance et à l'envoutement de ce début de série.

      Par ailleurs, si nous avons dit plus tôt que le titre n'a pas pour ambition (en ce qui concerne ce premier tome) de narrer les débuts de l'autrice en tant que mangaka, il constitue une passionnante immersion dans le quotidien d'une dessinatrice en herbe, souhaitant intégrer une école d'art après le lycée. A ce titre, le parcours d'Akiko est très bien renseigné, l'autrice et héroïne y allant même de ses petites notes explicatives. Pour ceux qui connaitraient les cursus disponibles en France, la comparaison peut se révéler intéressante, tant il est peu commun d'avoir cette vision des études japonaises, au sein du Manga.

      Trait pour trait séduit donc sans mal dans ce premier volume qui constitue une amorce aussi touchante qu'intime et comique, dans le passé de la jeune autrice qui s'est alors vue tombée de haut, et qui a dû tripler d'efforts pour devenir la mangaka qu'elle est actuellement. Pour les amateurs de l'artiste (et de son trait si personnel), cette immersion dans l'adolescence de l'artiste constitue un petit régal, que ce soit dans la vision sincère d'Akiko Higashimura ou sa manière d'évoquer les difficultés de l'orientation scolaire, ou sa relation particulière avec l'atypique M. Hidaka.

      Du côté de l'édition, Akata livre une excellente copie, comme à l'accoutumée. Pas de pages couleur, mais un papier d'une belle épaisseur, et par conséquent agréable. L'éditeur a fait aussi l'excellent choix de confier la traduction à Miyako Slocombe, qui oeuvre sur les autres titres de l'autrice actuellement publiées. La traductrice livre ainsi un texte juste et souvent inventif, idéal pour retranscrire toute la sincérité de la mangaka. D'une manière générale, la version française de Trait pour trait sonne comme un cri d'amour pour Akiko Higashimura, puisque Akata joue franc jeu en donnant à ce premier opus un bandeau publicitaire mettant en valeur Le Tigre des Neiges et Tokyo Tarareba Girls, deux mangas de l'autrice publiés chez un autre éditeur, à savoir Le Lézard Noir.

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