GTO - Great Teacher Onizuka - Edition 20 ans - Tome 6 - Tôru FUJISAWA

• Auteur(s) : Tôru FUJISAWA - Tohru FUJISAWA
• Editeur : Pika
• Saga : GTO
• Collection : Shônen
• Langue : Français
• Parution : 03/01/2018
• Nombre de pages : 192
• Nombre de livres : 1
• Expédition : 165
• Dimensions : 18 x 12 x 1.5

Résumé :
Voici le sixième volume de GTO, dans lequel on verra de manière illustrée que l'honneur selon Eikichi Onizuka n'est pas un vain mot. Pour respecter sa parole, il se soumettra aux pires tortures physiques afin de réaliser un exploit intellectuel contre sa nature ; sans omettre, au passage, de réduire à néant les plans pervers d'une bande de yakuzas...

Biographie:
Tôru Fujisawa est né en janvier 1967, à Hokkaido. Son enfance est bercée par les mangas et les animes, et il crée son tout premier manga dès l'école primaire ! Durant toute sa scolarité, Tôru Fujisawa est un élève moyen et plutôt dissipé mais il obtient tout de même quelques prix dans les matières artistiques. Après le lycée, il lance un fanzine avec des amis. C'est le déclic, il décide de devenir mangaka. Il s'installe alors à Tokyo où le magazine Fresh accepte de prépublier son premier manga, Love you, en 1989. Ensuite, les succès s'enchaînent. Tout d'abord avec Adesugata Junjô Boy, l'histoire d'un garçon que son père oblige à se déguiser en fille. Puis avec Shonan Junaï Gumi (Young GTO) qui marque le début des aventures de son personnage fétiche Eikichi Onizuka et de son compère, Danma Ryuji. Après 31 tomes et 6 ans de travail, Fujisawa met un terme à la série pour se consacrer à la rencontre d'Onizuka et Ryuji dans Bad Company. En 1997, il débute la série qui lui vaudra une renommée internationale : GTO (Great Teacher Onizuka), dans laquelle Onizuka devient le professeur le plus anticonformiste du Japon. Prépublié dans Shonen Magazine, le titre connaît un immense succès et remporte le prix Kodansha. A peine GTO achevé, Fujisawa se lance dans une série plus sombre : Rose Hip Rose, qui mêle humour, action et hémoglobine, suivie d'une histoire parallèle : Rose Hip Zero. Au même moment, Fujisawa participe à la série Wild Baseballers en tant que scénariste. La même année, il prépublie également Himitsu Sentai Momoider dans le Weekly Young Jump Magazine. Fujisawa débute ensuite une série en trois volumes qui mêle enquête policière et histoire fantastique : Tokkô. En 2007, Fujisawa amorce un nouveau virage dans sa carrière, en revenant à l'univers scolaire avec Kamen Teacher, l'histoire d'un professeur aux méthodes peu conventionnelles, chargé d'enseigner à une classe de voyous ! A peine la série achevée, il enchaîne avec un nouveau titre, Reverend D. En 2009, c'est le meilleur professeur de tous les temps qui fait son grand retour avec GTO Shonan 14 days, pour le plus grand plaisir de tous les fans.

Critique:
Les manigances du professeur Teshigawara ont porté leurs fruits : la présidente de l'association des parents d'élèves a eu vent de la particularité d'Onizuka, et a fait un malaise sur place en se retrouvant nez à nez avec un enseignant, vêtu d'un slip éléphant, lui lancer de l'eau au visage avec sa trompe ! Convoqué dans le bureau du sous-directeur Uchiyamada, Onizuka est dans de beaux draps, mais une chance va lui être donnée pour réparer son erreur...
La fin du tome précédent plantait une situation dont on imaginait mal Onizuka s'extirper aussi facilement. Et c'est le cas, ses pitreries face à la présidente de l'association des parents d'élèves risquent de lui coûter un renvoi, renvoi qu'il ne peut éviter qu'en se soumettant à l'examen national scolaire qui est imminent. On s'en doute, Onizuka n'a jamais été studieux, et c'est sur ce dilemme cocasse que va se développer la totalité du tome, qui a le mérite d'amener une situation assez sérieuse et grave qui pourrait compromettre la carrière du personnage principal.
Entre tentatives loufoques de Fuyutsuki pour sauver son collègue et ami, manigances des élèves d'Onizuka pour tirer leur prof de ce mauvais pas et efforts vains du prof pour engranger toutes les connaissances nécessaires pour l'examen, le tome a le mérite de se renouveler plutôt bien, enchaînant les gags tout en mettant en lumière l'intérêt que les différents personnages portent pour Onizuka, preuve que ses méthodes humaines d'enseignement ont fonctionné. Une prouesse pas si évidente puisque l'arc en question n'est pas encore achevé au terme de ce tome, aussi il n'était pas aisé de renouveler aussi bien le déroulement du volume sur une intrigue durant si longtemps.
Côté humour, la première partie du tome est beaucoup plus propice au rire que la seconde. Les premières pages amènent une opposition savoureuse entre Uchiyamada et Onizuka, et ce sont bien les méthodes d'enseignement excentriques de Fuyutsuki qui apporteront un décalage quand le ton se veut plus sérieux que d'habitude.
En seconde partie de volume, Tôru Fujisawa exploite un élément introduit dans le tome précédent : le personnage de Hidemi Ôta. La jeune fille ne surprend alors pas par le marché qu'elle propose à Onizuka, mettant en lumière son fétichisme, une mécanique de scénario qu'on a l'habitude de retrouver depuis les débuts de la série et qui ne surprend plus vraiment. On regrettera peut-être le vrai rôle du personnage, qu'on finit par voir venir à des kilomètres, qui gomme toute la subtilité de l'arc et l'évolution d'Onizuka, cette ancienne racaille férue de baston qui est prête à enchaîner les nuits blanches de révision pour garder son poste d'enseignant et sa classe. Il restera alors une très bonne surprise : la toute fin du tome qui amène une tonalité dramatique surprenante. Le sort du professeur ne nous inquiète pas, mais cette conclusion pourrait amener une issue favorable pour l'arc et une remise en question de la part de certains personnages, ce qui resterait alors dans l'âme du récit.
Au final, c'est un tome réussi que nous avons là : bien équilibré sur son humour, mettant Onizuka à l'honneur sans oublier ceux qui l'accompagnent, ce malgré une deuxième partie de tome plus convenue. Reste que le quotidien du Great Teacher est passionnant, barré et ponctué de leçons de vie, on adhère toujours autant.

Lire la suite