La Gaieté - Lévy Justine

Note : 5 simplement émouvant

par latviane (Voir ses avis) le 08/08/2016

Depuis la naissance de sa fille, l'auteure a pris la grande décision de ne plus être triste, de ne pas transmettre cette mélancolie qui lui venait de sa mère.
Une écriture simple mais tellement émouvante et expressive avec ses longues phrases qui n'en finissent pas de nous emporter dans ses pensées.

Note : 5 BEAU ET EMOUVANT

par sylviane_35 (Voir ses avis) le 02/02/2016

Même si ce livre est centré sur la maternité et la relation de Louise (le double de fiction de Justine Lévy) avec ses enfants, Angèle et Paul, les mêmes thèmes, les mêmes blessures, les mêmes failles sont explorées et couchées sur le papier, comme pour les exorciser, toujours et encore.
Ici, Louise nous parle de sa vie de mère de famille, qui est devenu son « paradis », comme si elle avait été « opérée de sa vie d'avant », même si cette vie d'avant resurgit malgré tout, tellement les blessures de l'enfance sont prégnantes, causées par sa relation à sa propre mère, aujourd'hui décédée, mais aussi par sa relation avec celles (et surtout une) qu'elle appelle ses « belles-mères du moment ». On sent qu'elle n'a pas encore évacué tout de son enfance, de ses souffrances, et de cette relation à sa mère paumée, fatiguée et surtout camée.

Note : 5 La Gaieté

par MUMSDUG (Voir ses avis) le 10/04/2024

Produit conforme à la description et reçu un peu en retard du fait de la fermeture du point de dépot

Note : 5 Un récit maîtrisé et poignant

par libell06 (Voir ses avis) le 12/12/2021

La narratrice évoque sa vie d'enfant qui voulait sauver sa mère sous l'emprise de la drogue et de l'alcool sans le moindre garde-fou, et vivait aussi chez son père attentionné, tendre quand il était là, mais sans voir vraiment les autres (son ex épouse, ses maîtresses à lui) - Et sa vie d'adulte, son mari, ses enfants ... En donnant tout l'amour qu'elle peut, malgré des crises d'angoisse, des peurs paniques, des réactions à fleur de peau. Il faut du talent et du courage pour dire ces abîmes sans remède, et ces espoirs, dénouer pas à pas, livre après livre, la culpabilité.