Eugénie Grandet - Balzac Honoré de

Note : 4 Eugénie Grandet

par pierre897 (Voir ses avis) le 02/01/2011

Pour un euro j'ai acheté ce récit en Livre de Poche avec les notes de Maurice Bardèche.(A redécouvrir.)Je relis ce livre avec son interprétation du personnage d'Eugénie Grandet: il s'agit de son attente du bon vouloir de Madame Hanska.Eugénie a reçu une éducation ''provinciale'' étriquée. A la fin du récit par manque d'élan elle fait le bien autour d'elle car elle a des sous (non dix-sept millions de francs l'époque!) mais n'obtient pas ce dont elle a rêvé.

Note : 5 Parfait

par daniel1154 (Voir ses avis) le 10/12/2021

Le livre que j'attendais pour m'initier à l'oeuvre de Balzac....

Note : 5 Très satisfait

par erayca (Voir ses avis) le 22/09/2021

Je suis satisfaite du produit bon état merci au vendeur envoie rapide

Note : 4 Une étude des moeurs sous la Restauration.

par bobbyschanno (Voir ses avis) le 09/01/2021

De ce beau roman, tout est dit dès l'incipit : ''Il se trouve dans certaines villes de province des maisons dont la vue inspire une mélancolie égale à celle que provoque les cloîtres les plus sombres, les landes les plus ternes ou les ruines les plus tristes.'' Mi-parti réaliste mi-parti romantique, Eugénie Grandet est donc un roman placé sous le signe de la tristesse et de l'immobilisme.
Si les caractères changent - Eugénie et Charles se désillusionnant, passant du romantisme enfiévré au réalisme froid -, chaque personnage incarne un paradigme au sein d'une société bourgeoise provinciale que Balzac décrit sans aménités. D'abord, il y a le père Grandet, dont le portrait est le plus féroce et le plus mémorable : c'est la figure de l'Avare, c'est l'avarice et la cupidité faites homme. Ensuite, il y a Charles : c'est le Parisien, d'abord dandy puis arriviste. Enfin, il y a Madame Grandet, Eugénie et Nanon : ce sont les Femmes, sentimentales et dévouées, très portées sur la religion. De cette trinité émerge évidemment Sainte Eugénie, éternellement pure et virginale (dans tous les sens du terme...).
Pour finir, notons ce passage qui ne manque pas ¿ aujourd¿hui encore ¿ d¿actualité : ''Il est dans le caractère français de s¿enthousiasmer, de se colérer, de se passionner pour le météore du moment, pour les bâtons flottants de l¿actualité. Les êtres collectifs, les peuples, seraient-ils donc sans mémoire ?''

Note : 5 Un classique !

par jerem7201 (Voir ses avis) le 11/01/2013

Balzac est un grand écrivain et "Eugénie Grandet" nous le prouve. Bien narrées, joliment décrites, on suit avec plaisir les péripéties et le romantisme de ce personnage très attachant. J'ai littéralement adoré et ce livre restera mon préféré de Balzac.

Note : 5 Parfait

par ArchiveRakuten (Voir ses avis) le 03/12/2012

Balzac montre ici que les romanciers apportent parfois bien plus à la compréhension de certaines périodes historiques que les historiens eux-mêmes.

Note : 5 Eugénie Grandet

par arbevalma (Voir ses avis) le 19/05/2012

Premier volume des Scènes de la vie de province. Balzac agrémentera cette édition d'annotations en songeant à une nouvelle édition : ce projet ne sera pas achevé.

Note : 5 excellent

par annek13200 (Voir ses avis) le 08/08/2011

sens de la description détaillé
ce n'est pas long , ça parle agréablement à l'imagination , on peut se voir avec le personnage!

Note : 4 Un roman sans concession

par Kant59 (Voir ses avis) le 06/11/2011

Balzac passe au vitriol la bourgeoisie provinciale du 19ème siècle, dans ce roman assez court qui se lit rapidement. L'auteur dresse des portraits sans concession de personnages d'un réalisme cru : l'avarice et l'absence d'empathie du père Grandet, opposées à la candeur de sa fille, qui finit inexorablement par perdre ses illusions.

Note : 4 Une sombre farce sociale

par mina249 (Voir ses avis) le 21/07/2011

Un peu à la manière de Claude Chabrol, parfois avec des relans rappelant Groland, Balzac aime bien croquer la bourgeoisie de province, comme la société parisienne. C'est ici la première qui trinque le plus. Cette galerie de portraits inscrits dans une vie rétrécie par l'avarice et la sécheresse du père de famille fait grincer des dents. Elle est certes moins sordide que dans le Curé de Tours, mais met quelque peu mal à l'aise. Ces personnages fortement marqués psychologiquement, presque schématiques, apparaissent déformés.
Cet ouvrage comporte de grands moments de bravoure, d'ironie patente, mais il faut être d'humeur et avoir un humour compatible pour pleinement apprécier ce roman.